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Procès maraudeurs Deux hommes, des flics et un proc.

 

Deux maraudeurs s’en vinrent, c’est leur honneur

Rencontrer une famille de migrant.es.

Dix policiers « pafés » s’en prirent à eux.

« Délit, délit, vous accompagnez des illégaux. »


« Personne n’est illégal»,

Mais les « pafés », incultes, ne le savent pas !

Ils ne savent pas non plus où ils sont !

Ils accusent nos maraudeurs de venir d’Italie !

Alors qu’ils arrivent de Briançon.

La géographie se perd, surtout en altitude.


Et voilà nos deux maraudeurs au tribunal.

Un procureur, aveugle à l’humaine condition,

Croit bien faire en les accusant d’aide à la migration,

Ne voyant pas que se faisant, il s’accuse lui-même

D’inhumanité et de non respect des principes

De solidarité et de fraternité.


Il requiert même, suprême gâterie grotesque, 

Deux mois de prison avec sursis,

Et cinq ans d’interdiction de séjour dans les Hautes-Alpes.

Il va falloir qu’il prévoit des postes de la Paf entre le 04 et le 05

entre le 38 et le 05, entre le 73 et le 05, qu’il prévienne la police de l’air, 

Le 05 comprenant 3 aérodromes. 

Son amour des frontières est sans limites !


Deux maraudeurs s’en vinrent, c’est leur honneur.

Un procureur procura, c’est son malheur.

Pauvre procureur, sans cœur, ne pouvant demander de la prison ferme,

le dossier est quasi vide !

Tout juste si nos maraudeurs étaient là où les « pafés » le disent,

et proposant l’interdiction de séjour, assimilant nos amis à des délinquants.

Que lui a procuré ce triste réquisitoire? Nul ne le sait !

Et cela vaut mieux !


Deux maraudeurs s’en vinrent, c’est un bonheur.


Jpl

22 avril 2021

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